IL a brûlé ma maison
IL a brûlé ma maison
Dans cette année en France de prise de conscience médiatique concernant les violences conjugales, les femmes, victimes de ce fléau se heurtent, trop souvent, à la mauvaise foi collective et au tabou que cette violence intra-familiale inspire.
Dans cette année en France de prise de conscience médiatique concernant les violences conjugales, surprise par autant de mauvaise foi et de tabous, je me suis décidée à écrire, à raconter comme pour ancrer dans la conscience collective ma propre prise de conscience d’une société qui s’insurge, en apparence seulement, contre cette violence familiale.
J’ai décidé de me raconter, douloureuse thérapie, pour partager ma faiblesse, ma douleur, mon angoisse et ma culpabilité.
J’ai quitté il y a plus de deux ans un homme violent, physiquement parfois, psychologiquement souvent.
J’ai ainsi ouvert la boîte de Pandore réveillant la colère d’un homme qui n’a depuis d’autre ambition que d’anéantir ma vie, détruisant par la-même celle de nos deux jeunes filles, de six et sept ans.
Dans cette spirale négative notre État Providence n’offre pas grand soutien et je me heurte à bien des murs.
Liberté, égalité, fraternité ne semblent être qu’un leurre remplacé, entre autres, par des voisins sourds, et des forces de l’ordre perplexes.
La société doit changer, ce tabou doit être levé.
Née en 1980, après des études de gestion, épicurienne dans l’âme, Julie préfère la créativité de la cuisine et la liberté de l’écriture à l’ordre des nombres. Chef de cuisine, elle élève ses quatre enfants dans les Cévennes de son enfance. Elle a publié un premier roman, Ma vie de super maman… en crise, aux éditions Le Lys bleu.
Lisez le début :
https://www.calameo.com/read/000084266738864ca3592