Le sang des uniformes
Le sang des uniformes
Ils sont issus d’une même famille originaire d’Alsace que la guerre de 1870 sépare et que celle de 1914 oppose. Henri, 19 ans, est soldat dans l’infanterie allemande. Comme plusieurs de ses camarades, il est natif d’une vallée des Vosges alsacienne et il sera opposé aux forces anglaises. Charles, qui a passé son enfance dans le Gard, est capitaine dans l’armée française. Chacun d’eux connaîtra la douloureuse expérience des champs de bataille, des aubes de fer, des pluies d’obus, de la fureur des engagements et de la fragilité de la vie.
L’histoire romancée de leur vie, du Tonkin au Nord de la France, avec leurs pensées, leurs désirs blessés de fraternité et de partage avec tous les hommes, librement interprétée sur la base de souvenirs familiaux et d’archives, porte le témoignage d’une tragédie humaine et familiale qui n’est pas moins la conséquence revancharde de la guerre de 1870.
Denis Leypold est docteur en histoire et responsable scientifique au Musée de minéralogie de l’Université de Strasbourg. Fils et petit-fils de forestier, il se passionne pour la nature, la poésie, la photographie, l’histoire et l’architecture médiévale, ainsi que pour l’écriture à laquelle il a consacré son premier roman Johann de Salm publié en 2013, et un ouvrage d’art Églises - Kirchen, voyage photographique - eine Fotoreise en 2014, puis « Le manuscrit de Wittenberg » ; « L’écuyer noir » en 2016 ; « Le chant de Livia » en 2017 chez Ex Aequo. Né en Alsace en 1953, il vit près de Strasbourg.
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