Tels des ronds dans l’eau, les vies se touchent, s’interpénètrent, se fondent et se désunissent au gré des turbulences qui agitent l’onde de nos existences... La saga dépeinte avec talent par Marie-pierre Pruvot sur un scénario de Galia Salimo nous plonge dans les méandres des manipulations familiales dignes des grands auteurs Russes. Lorsqu’une différence est vraiment acceptée, ne disparaît-elle pas, tout simplement ? Marie-Pierre Pruvot est née en 1935 en Algérie. Elle s’installe à Paris à l’âge de 18 ans et devient une figure emblématique des nuits parisiennes sous le nom de scène de « Bambi ». Dans les années 60, Marie-Pierre reprend ses études, passe le bac en 1969 et devient professeur de Lettres modernes en 1974. Aujourd’hui à la retraite, elle est l’auteure de plusieurs ouvrages aux éditions Ex-Aequo : « J’inventais ma vie » en trois Tomes, « France, ce serait aussi un beau nom » et « Marie parce que c’est joli » (aux éditions Bonobo). Née à Marseille d’un père malgache et d’une mère italo-corse Galia est une fille des iles. Après de brèves études de droit à Aix en Provence elle « monte » à Paris où sa rencontre avec Jean-Marie Rivière va changer le cours de sa vie. L’alcazar, le Carrousel, le Palace puis le Queen (dont elle animera pendant 18 ans les fameuses soirées « Overkitsch » du Dimanche soir)... le Paris qui brille et qui pétille décide d’en faire l’une de ses reines. Aujourd’hui, c’est dans l’ambiance glamour et sophistiquée d’une institution parisienne, ultime sanctuaire d’une nuit civilisée, le Mathi’s Bar que l’on peut la retrouver.