Et si l’au-delà ne mettait pas fin aux problèmes sociaux des vivants ? L’erreur peut-elle également appartenir au registre divin ? Voilà les questions que nous pouvons nous poser et qui, pour notre plus grand plaisir, vont être l’actualité de Valéry Béluche, lequel, par erreur, vient de mourir en lieu et place de son frère Geoffroy. Professeur de latin grec mais avant tout contestataire dans l’âme, comptez sur Valéry pour faire entendre sa voix et réclamer réparation dans des limbes où, en définitive, rien n’est simple. En effet l’éternité, loin d’être un néant pur, nous offre dès son seuil un univers d’absurdités profondément humaines mais passablement déroutantes. Dans cette petite odyssée où prédominent les désillusions, où les rencontres et les victoires laissent inchangé le statut de victime des protagonistes, on ne peut que s’attacher au sort de notre malheureux Ulysse.
La pièce L’erreur a reçu une mention spéciale du jury au concours 2020 « Nouvel auteur de comédie » de la fondation Bajen.
Olivier Magendie est juriste de profession. Il se lance dans l’écriture théâtrale en 2014 à l’occasion d’un hommage à Cocteau en signant un prologue à son Antigone. Depuis, ses textes remarqués ont abordé les registres les plus divers. L’année 2022 verra la création de son premier seul en scène.