« Certaines histoires restent gravées dans le bois ou dessinées dans la neige à tout jamais. »
Tel est l’incipit du journal de Florian Audriat, décédé en 2015, père de Camille et de Cédric.
Leurs deux parents disparus, ils décident de vendre la maison familiale et s’y rendent pour la dernière fois. En triant les affaires de leur père, ils dénichent des carnets d’écolier qui vont les bouleverser à jamais.
En 2013, mû par une nécessité viscérale, Florian y a couché par écrit certains chapitres de sa vie. Ceux qui racontent son grand amour se résumant à une seule lettre : C.
Le premier débute en 1961, à son arrivée à l’internat de Mercury, en Savoie. Les suivants révéleront des secrets inavouables à son époque, toute une vie clandestine.
Sous le ciel de La Nuit Étoilée sur le Rhône de Van Gogh, Florian et C. rêvent. Au son d’un vieil album vinyle des Drifters, C. et Florian dansent. En témoignent ce noisetier qui fleurit en plein hiver, et cette figurine sculptée qui ne tient pas debout.
Et parmi les encres du passé, une interrogation lancinante s’impose à Camille et Cédric : qui est C. ?
Gabriel Kevlec est un poète à la petite semaine, né au moins deux siècles trop tard, un pornographe romantique, un fou amoureux, entre folie douce ou folie furieuse. Il compose ses vers et ses phrases à la main, entre les portées des musées et les allées des morceaux de violons, ou alors est-ce l’inverse ?